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Le Québec (du 5 juin au 21 juin 2009)

Le Québec, la « Nouvelle France », comme on disait de 1534 à 1763, est la seconde province canadienne par la taille avec 1 667 441 Km2 (15,4 % de l’ensemble du territoire et trois fois la taille de la France), dont 176 928 Km2 d’eau douce, et la seconde pour la population avec environ 7 744 500 habitants, dont environ 80 % sont francophones.    

Sur le plan culturel cette province a hérité des civilisations amérindienne, française et britannique et cela lui permet d’avoir une place particulière sur ce continent nord-américain, mais également de la rendre plus attrayante pour les Européens que nous sommes. Aujourd’hui, cette multiculture s’est encore enrichie avec l’arrivée de personnes d’autres contrées, principalement des pays d’Asie.   

Sur le plan de l’environnement, le Québec est riche et a beaucoup, beaucoup à offrir aux touristes. Il y en a pour tous les goûts : la montagne avec les chaines des Laurentides et des « Vieilles » Appalaches, les gigantesques forêts giboyeuses, les lacs, les rivières et son fleuve mythique le Saint Laurent, sa côte Atlantique, ses grandes prairies, et tout cela parfois jusqu’aux portes des villes, sans oublier les régions nord, mais nous ne les visiterons pas.

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Le Québec est aussi la province la plus riche du pays, même si l’Ontario et l’Alberta, lui volent la vedette certaines années. Les ressources de la Province sont grandes et diversifiées. Tout d‘abord, il ne manque pas de ressources énergétiques, il est bien pourvu en pétrole, gaz et l’hydroélectrique complète le tableau et permet une électricité plutôt bon marché. Puis, viennent les activités minières avec les mines de cuivre, d’or, d’argent, de zinc, de plomb, de nickel. L’agriculture est un domaine de ressources important avec l’élevage, les céréales, les légumes, les fruits, mais aussi la pêche, les fourrures et n’oublions pas le fameux sirop d’érable. Et puis il y a encore toute l’industrie du bois et du papier. La région est également reconnue mondialement pour ses compétences dans les hautes technologies comme, en particulier, l’aéronautique, les télécommunications et l’ingénierie  

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Nous écrivons ce récit alors que nous sommes déjà aux portes des Etats-Unis. C’est bien difficile de tenir les délais pour le Scribe. Alors, nous n’allons pas vous décrire les routes, au fil de la route si l’on peut dire, comme nous le faisons habituellement, mais vous en donner un aperçu général une bonne fois pour toutes, pour cette province du Québec. Par contre, nous vous ferons partager tous les « spots » de la route et l’album photo sera « jasant » ! De plus, nous ajouterons, pour cette province, quelques « enquêtes ». Pour mener ces enquêtes, nous avons nos deux  fins limiers que sont le Détective Ursule Karott et le Docteur So What (la route rend fou !)

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Alors, les routes au Québec : eh bien, de la forêt, encore de la forêt, toujours de la forêt ; des rivières, encore et toujours des rivières, des lacs aussi et puis, de vastes plaines. Un peu partout de bien jolies maisons et églises isolées. Mais quelles sont belles ces routes quand ce sont les pissenlits qui font le décor ! 

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Dans certaines régions de foutues côtes bien que l’altitude ne dépasse guère les 600 mètres et du coup la route devient bien tortueuse. Jules en a eu plein ses bottes plus d’une fois et dépasser les 15 Km/h semblait du domaine de l’impossible pour lui. Alors, pour combattre son asphyxie, nous avons commencé à le « chouter » avec une sorte de liqueur, en fait, un dérivé de pétrole « où que c’est écrit sur la bouteille : maintient les injecteurs propres, prolonge la vie du filtre d’injection, protège la pompe, aide à empêcher l’oxydation et la corrosion, restaure le potentiel du moteur et réduit la consommation »… Un produit « tout en un » en quelque sorte. En tout cas, le Julot il adore cette potion magique et vraiment cela lui a refilé la pêche. Il a rajeuni de deux ans. On en a tout un stock dans les coffres !

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C’est par la Gaspésie que nous commençons notre périple dans cette belle province. La presqu’île de la Gaspésie est reliée sur une courte distance au New Brunswik et tout le reste est baigné par le Saint Laurent et sa baie. Son littoral est très sauvage et offre de magnifiques baies.

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L’intérieur de cette presqu’île est essentiellement montagneux avec comme point culminant le Mont Jacques Cartier à 1268 mètres. La forêt couvre tout l’ensemble de ces montagnes. La Gaspésie est un haut lieu de la pêche et notamment de la pêche aux saumons. C’est cette région qu’ont choisie des milliers d’immigrants Européens pour s’installer.

 

Quelles sont jolies les maisons qui ont jalonnées notre route et comme leurs couleurs vont bien au teint de la Gaspésie et tout est permis et l’on passe du rose bonbon au violet en passant par toute la gamme et ainsi pour beaucoup de couleurs. Et quand ce sont les toits qui s’y mettent ce n’est pas mal non plus.

 

D’une façon générale, toutes les maisons sont entourées de jardins à l’anglaise, sans fleur et sans clôture. Sans fleurs, oui, certes, mais la nature joue des tours et c’est la saison des pissenlits, alors bien des jardins sont quand même fleuris et le pissenlit est très généreux ici et quel joli résultat !

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ENQUETE : Le Sirop d’Erable

Alors, Détective Ursule Karott et Docteur So What, qu’en est-il exactement du sirop d’érable ? 

Eh bien, ce sont les Amérindiens qui ont découvert la sève du sirop d’érable et qui ont été les premiers à en faire ce fameux sirop. Ils l’utilisaient principalement comme tonique, au printemps. Ce sont eux qui ont enseigné aux colons les « secrets » de la fabrication de ce sirop. Ensuite, les Européens, au fil des décennies, ont amélioré les techniques de production et d’élaboration.

 

0738a_erable.jpgTrois espèces d’érables sont principalement utilisées pour la production du sirop : l’érable noir, l’érable à sucre et l’érable rouge.

 

Le sirop d’érable est avant tout un produit canadien et plus particulièrement québécois. Les forêts d’érables sont essentiellement dans le continent Nord Américain. Pour le Canada on les trouve au Québec, en Ontario et au New Brunswick, mais également un peu au Nord-Est des Etats-Unis. L’ensemble des forêts d’érables exploitées au Canada représente environ 150 000 hectares. Au Québec plusieurs centaines d’hectares sont encore à exploiter.

 

Le Canada produit 83 % de la récolte mondiale et le Québec, à lui tout seul, récolte 75 % de la production mondiale. Le reste est produit aux Etats-Unis.

Au Québec, la production annuelle est d’environ 5 millions de gallons, de quoi « «tartocher » bon nombre de pancakes !

Il faut attendre qu’un érable fasse entre 20 et 25 centimètres de diamètre (plus ou moins 45 ans) avant de pouvoir l’entailler. Quand les érables sont gros, on peut leur faire plusieurs entailles. Il produit entre 60 et 160 litres de sève par saison, tout est fonction des conditions climatiques. Il faut 30 à 40 litres de sève pour faire un litre de sirop.

Mais comment ça se fait ?

Autrefois, tous les printemps, les Amérindiens installaient leur campement dans les 1128_seau_erable.jpgforêts pendant environs trois semaines pour faire la récolte de « l’eau d’érable » (la sève).

 

Ils faisaient une entaille en V dans les troncs et y plaçaient un copeau de bois pour récupérer la sève et la mettaient dans des récipients en écorce de bouleau ou en terre cuite. Ensuite, pour la concentrer, ils avaient deux techniques : l’une par le chaud et l’autre par le froid. Par le chaud, c’est à dire par évaporation, cela consistait à jeter dans la sève des pierres surchauffées jusqu’à obtention du résultat souhaité. Par le froid : il suffisait de retirer la couche de glace qui se formait à la surface et contenait que très peu de sucre, celui-ci plus dense, se concentrait au fond du récipient. En répétant plusieurs fois l’opération, on arrivait à obtenir un produit concentré en sucre.

Ensuite, les Européens leur ont apporté les casseroles qui ont été, en leur temps, un réel progrès.

Et aujourd’hui, les arbres sont entaillés avec une machine sur une longueur 1129_bouteille_erable.jpgd’environ 5 centimètres. L’entaille est inclinée et des sortes de drains sont placés dans l’entaille et reliés à tout un réseau de canalisations qui amène la sève à l’installation.

Puis, on procède par évaporation, opération délicate car ce ne doit être ni trop, ni trop peu. Le produit est prêt lorsque l’on atteint la température de 103,5 °, et tout cela à petite vitesse.

Le sirop d'érable est classé par teinte : d'extra clair à foncé. Plus le sirop est clair et moins le goût est prononcé, mais il a été en vogue très longtemps. Au fil du temps, les goûts changent et aujourd'hui, le sirop plus coloré fait de plus en plus d’adeptes avec son goût plus prononcé.

La saison de la récolte est aussi la  saison des « Ripailles sucrées » au   Canada et les « Cabanes à Sucre » sont prises d’assaut par tous les gourmets et gourmands. Nous n’avons pas vécu « l’expérience Sucre », mais Lise et Michel nous en ont parlé et cela vaut sûrement la peine de ne pas la manquer quand on se trouve au Québec à ce moment là. 

Et maintenant à vos pancakes et nous, après cette belle enquête sucrée, nous reprenons la route !

Percé

Ce petit village doit son nom a un morceau de falaise qui s’est détaché de la côte il y a bien longtemps lequel est percé d’une arche de 30 mètres de hauteur. Cette muraille à une longueur de 438 mètres et une hauteur de 88 mètres. Inutile de dire qu’elle se voit de loin et qu’elle offre un beau paysage.

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Longtemps ignoré, Percé est aujourd’hui une station touristique de tout premier plan en Gaspésie et elle le mérite bien car elle a de quoi offrir aux touristes et elle est particulièrement bien équipée pour les accueillir. C’est un endroit idéal pour faire un séjour balnéaire. Nous n’avons pas « goûté » à l’océan et nous sommes contentés de balades sur de magnifiques plages…

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L’atout majeur de Percé c’est l’île Bonaventure. Cette petite île, d’un peu plus de 4 km2, est située à 3,5 kilomètres de la côte. Au temps de la « Nouvelle France », cette île était son premier site de pêche saisonnière. Après être passée de main en main, la province du Québec en fit l’acquisition en 1971 et lui donna le titre de Parc National. Depuis 1919 elle a le statut de « sanctuaire pour oiseaux ».

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Sur cette île a élu domicile la plus importante colonie de fous de bassan au monde. D’autres oiseaux y vivent également mais en bien moins grand nombre. L’île compte environ 280 000 oiseaux et la colonie de fous de bassan est d’environ 130 000 individus, chiffre qui croît d’environ 3 % chaque année. Une petite partie de la colonie vit dans les trous de la falaise, le reste vit sur le plateau de la falaise. L’espace ne manque pas ici et l’île peut encore en accueillir d’autres. Aujourd’hui, il y a toujours des maisons sur cette petite île, mais plus personne n’y habite, elle est réservée entièrement aux oiseaux. Le centre de l’île est forestier, mais son pourtour n’est boisé que d’un côté. Les fous de bassan occupent les trois cotés non boisés.

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La balade en bateau pour y arriver est courte. Le pilote du bateau nous fait une p’tite causette le long du trajet sur l’histoire de cette île et sur tous les oiseaux qui y vivent ou qui y migrent momentanément chaque année. A l’approche de l’île nous pouvons voir une jolie de colonie de phoques gris qui fait dire au pilote : « oui, tous ces phoques, ils sont beaucoup trop nombreux et depuis que Madame Bardot les protège, rien ne va plus. Imaginez, un phoque cela mange tant de Kg de poissons par jour x par tant de phoques x par 365 jours, vous vous rendez compte, nos « pauvres pêcheurs » n’auront bientôt plus de poissons à pêcher ». Nous on dit : Chers Lecteurs, priez pour les phoques ! (On ne se souvient plus des chiffres qu’il nous a donné, mais ils étaient très importants).

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Très vite, on est dans le vif du sujet. Tout notre environnement n’est que oiseaux et ça vole, et ça plonge, et ça crie. La falaise est en blanc est noir et il y en a tellement sur la falaise que nous n’imaginons qu’il puisse y en avoir d’autres. Et puis, on débarque.

Une fois débarqués, nous nous empressons de grimper la colline et de voir ce qui se passe aux abords des falaises et alors là on est tout pantois : c’est la marée blanche, il y en a partout, partout et plus on avance et plus il en a, c’est franchement stupéfiant et il n’y a que les fous de bassan qui occupent le plateau. 

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Qu’ils sont beaux ces oiseaux avec leur blancheur éclatante et le bout des ailes noir. C’est leur tête qui retient le plus avec le cou jaune safrané clair, et leurs yeux bleu clair soulignés de noir ; ils sont vraiment bien « maquillés ». Le bec, de couleur gris bleuté, est fin et long. Il est très court sur ses pattes d’une couleur gris vert, ce qui le rend pataud quand il marche.

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A l’âge adulte, ce bel oiseau mesure entre 85 et 90 cm de longueur et ses ailes ont une envergure de 165 à 180 cm. Son poids varie entre trois et quatre kilos.

Il vole à une vitesse fulgurante et quand il plonge il atteint une vitesse de 60 à 90 Km/h, sa pénétration dans l’eau crée une onde de choc qui assomme les poissons. Il avale ses poissons avant de remonter et on le voit toujours le bec vide. Cet oiseau a aussi une excellente vue et peut repérer sa proie à plus de quarante mètres de hauteur.

Par contre, il est vraiment très maladroit au décollage et à l’atterrissage et les copains en prennent plein les plumes.

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Les garçons et les filles se ressemblent. Seuls, les jeunes sont différents et d’une couleur brune qui évolue au fil des mois, mais ils n’auront le look de leurs parents qu’à l’âge de cinq ans.

Nous avons beaucoup de chance car c’est la saison des amours et ça sent l’amour ici et on s’aime, on s’aime partout sur l’île et l’activité amoureuse est à son comble. Alors, on se fait la révérence, on tend le cou, on s’enlace le cou, on se bécote, on se pince, on s’étire les ailes et puis quand tout a bien fonctionné on fait l’amour. Très jolie parade nuptiale.

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Après, il faut penser à l’avenir, alors on part vite chercher le varech et les brindilles pour fabriquer sa « maison » et enfin on couve et on couvera son œuf, seulement un, chacun son tour, pendant six semaines.

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Et le petit qui naîtra pèsera environ 70 grammes et sera nourri par papa et maman pendant 90 jours.

Les couples restent ensemble plusieurs saisons, mais pas à vie.

Nous avons passé plus d’une demie journée à observer ces oiseaux et quel plaisir de pouvoir le faire d’aussi près, on aurait pu les toucher de la main, mais ils font comme si nous n’y étions point. Quand on voit d’aussi joli spectacle, on aimerait y rester encore plus longtemps, car ces oiseaux sont vraiment attirants, intrigants et on aimerait beaucoup pouvoir découvrir plus en profondeur le comportement de la colonie. 

A tous ceux qui viendront dans cette région, ne manquez surtout pas cette île. En plus, l’île est très belle et la nature fait ce qu’elle veut ici.

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Après quelques heures de route et de magnifiques paysages sur l’océan et mieux encore sur la baie du Saint Laurent nous nous posons à Tadoussac.

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Tadoussac
, petit village de 900 habitants est bien discret tout caché qu’il est au creux des montagnes. On ne le voit qu’en y arrivant, mais, ici, tout le monde a vue sur la baie car il est en arc de cercle comme la plage. C’est également une station balnéaire renommée et elle est bien belle. Ses principaux attraits touristiques sont les baleines, le Fjord du Saguenay et le lac Saint Jean.

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Nous y sommes arrivés sous le soleil, mais, hélas, il n’est pas bien résistant dans cette région.

C’est sous la grisaille et le froid que nous sommes partis à la « chasse » aux baleines le lendemain de notre arrivée.

Nous avons pris l’option de faire cette « chasse » en petit zodiac car cette embarcation s’approche plus près des bébettes. Heureusement, on nous donne des vêtements adaptés à la balade, nous y avons ajouté, les pulls, bonnet et gants, bien nous en a pris.

Avant d’embarquer, déjà des petits rorquals sont là pour nous souhaiter la bienvenue. On les appelle « petits » mais ils ont tout de même une taille entre 6 et 9 mètres et pèsent entre 7 et 10 tonnes. Ils sont très nombreux dans la baie du Saint Laurent mais ils ne se regroupent pas.

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Un peu plus au large, ce sont les bélugas, les baleines blanches, qui nous font la fête et elles, elles vivent en colonie et c’est par groupes de 3 à 6 que nous les avons vues et elles suivent un peu l’embarcation. Elles sont très émouvantes et ont toujours l’air de sourire. Dommage, elles ne restent que très peu de temps la tête hors de l’eau et ne nous font voir que leur dos rond, on se sent tout frustrés. La taille du béluga adulte est d’environ 5 mètres de long pour un poids de 2 tonnes.

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Un peu plus loin dans le golf c’est le rorqual commun et alors là on est quand même abasourdis par la taille du géant. Cette petite chose peut atteindre une longueur de 27 mètres. On estime qu’un adulte de 25 mètres pèse 70 tonnes. Il n’est que le deuxième plus gros mammifère marin derrière la baleine bleue. Ce qui a été frappant pour nous, c’est d’abord sa masse, bien sûr, mais également le bruit qu’il fait lorsqu’il sort de l’eau pour respirer, vraiment impressionnant la première fois.

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Voir tous ces animaux marins, c’est que du bonheur. On les sent confiants et ils restent un moment dans l’environnement du zodiac, comme s’ils voulaient vraiment se faire voir. Nous les avons tous adorés et admirés. Dommage qu’il soit si difficile de les photographier, on ne sait jamais d’où ils vont surgir et, soit on rate la queue, soit on rate la tête, par contre le dos impossible de le louper !

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Le soleil  n’était vraiment par de la partie, nous avons eu froid et très froid, avons été copieusement aspergés d’eau, mais cela a été un très grand moment. On recommencera !

Le lendemain, les conditions météo, étaient telles, et pour plusieurs jours, que nous sommes partis sans voir ni le fjord du Saguenay ni le lac Saint Jean, et pourtant ils ont très belle réputation.

Quelques tours de roues plus tard, nous voici dans la ville de Québec. Nous y sommes accueillis par la pluie et elle nous tiendra compagnie pendant deux jours, alors on s’installe dans un motel et on ne bouge pas. Nous en profitons pour travailler un peu sur le site et préparer la suite.