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du 20 Juillet au 2 Août 2007


Capitale : Montevideo
Langue officielle : Espagnol
superficie : 176 220 km²
Population : 3 415 920 hab. (2005)
Densité : 19 hab./km²
Monnaie : Peso (UYU)

Nous franchissons le « Puente Internacional General Artigas » et nous nous retrouvons devant douaniers et douanières des plus accueillants Le passage frontière se fait rapidement et maintenant en avant pour la découverte de ce petit pays.

L'Uruguay est le plus petit pays d'Amérique du Sud. Beaucoup de choses se disent sur l'Uruguay : c'est la Suisse de l'Amérique Latine ; il est à l'Amérique Latine ce que la Belgique et Bruxelles sont à l'Europe ; c'est la Riviera de l'Amérique Latine, etc...
 
Dès que nous attaquons nos premiers 191_cabo_polonia.jpgkilomètres, le pays nous montre ses charmes. Nous commençons notre visite par l'intérieur du pays. Ce sont des paysages de campagne avec énormément de prairies bien garnies en bétail. Ces prairies sont biens rasées, il n'y a pas un poil qui dépasse. Les bords des routes sont traitées de la même façon. Tout est bien ordonné. Quelques rivières, petits étangs, ou marécages agrémentent ces paysages. Il y a aussi beaucoup de plantations de forêts, essentiellement des eucalyptus, et quelques plantations d'épineux. L'élevage, l'agriculture l'industrie du bois et le tourisme sont les principales ressources du pays. Les « habitants des prairies sont essentiellement des bovins, mais nous4_vers_guaviyu.jpg voyons beaucoup de moutons et de chevaux. Les Uruguayens adorent les chevaux et l'on peut voir aussi énormément d'hommes à cheval dans les prairies et sur les routes ainsi que des charettes un peu partout.

Mais revenons aux moutons. Ce sont de belles bêtes bien grassouillettes avec une toison si volumineuse qu'on voudrait leur passer la main dedans. Ces moutons, de race anglaise, se portent bien ici où le climat est proche de celui de Nouvelle-Zélande. Donc, les moutons sont élevés ici essentiellement pour leur laine. Manos del Uruguay est la principale région pour cet élevage. L'Uruguay est l'un principaux exportateurs mondiaux de laine.

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A l'initiative de quatre femmes, une coopérative a été créée en 1969, d'abord pour donner du travail aux ruraux et cela a tellement bien marché qu'aujourd'hui c'est le succès et depuis, ses productions, pour l'essentiel, pulls, gilets et tissus d'ameublement, sont vendues dans les plus grandes villes du monde. La laine est filée, tissée, tricotée selon des techniques artisanales et teinte avec de magnifiques couleurs. Tout cela continue d'être fait par les ruraux. La styliste de la coopérative passe sa vie entre Europe et USA pour suivre la mode au plus près.

Nous avons vu un champ de moutons qui venaient d'être tondus et ces petites bêtes avaient toutes un petit manteau sur le dos, croquignolet à souhait !

Nous faisons une halte dans la ville de Paysandu, capitale provinciale, au moment de midi, elle est bien animée et nous prenons du plaisir à découvrir notre première ville uruguayenne d'autant que l'on y découvre aussi un petit « resto » bien sympa et nos papilles sont à la fête ! Le temps est enfin beau et Valérie envisage de ranger les « doudounes » et pense même à sortir les shorts......

En Uruguay, il y a plusieurs sources thermales, alors nous décidons d'aller en voir une de plus près et d'en profiter un peu. Nous choisissons le « Centro Termal Guaviyu ». La route qui y mène est belle et nous fait traverser de bien jolies palmeraies très denses car ils y poussent également des arbres feuillus de petites tailles et tous les palmiers surgissent de cet océan de verdure, c'est très beau. On se régale. Nous voyons aussi de grandes prairies où les vaches paissent au milieu des palmiers cela semble étrange aux normands que nous sommes !

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Les Termas sont situées en pleine nature dans un gigantesque parc où il y a un camping, quelques petits restaurants, une mini zone commerciale avec épicerie, boulangerie , boucherie, des boutiques souvenirs, un cyber, quelques restaurants et l'infirmerie. L'endroit est beau et ce mini village plein de charme. Hélas, le temps se détraque un peu....

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Les eaux thermales de cette source qui surgissent de 1080 mètres à une température de 40° sont légèrement radioactives et sont bénfiques pour le coeur, les poumons, les reins, la peau et plus encore. Pour profiter de ces eaux, nous avons le choix entre des minis piscines à l'air libre, des jacuzzis, des grandes piscines extérieures et une grande et très belle piscine couverte toute vitrée et à la toiture très haute. L'espace est très agréable. Dans cette piscine l'eau est à 38°; 4_vers_guaviyu.jpg
nous avons fait de bonnes et longues « trempettes ». Mais nager à cette température est un peu fatiguant. Nous faisions nos « trempettes » dans la journée,
mais le soir tard, nous pouvions voir des gens faire les leurs et c'était vraiment curieux de voir tout ce monde dans les bassins extérieurs qui discutait allègrement alors qu'il faisait froid et nuit. Tout cet environnement de nuit avec éclairage et l'eau qui fumait tant, on pouvait penser être en train de vivre une nuit de brouillard bien épais. Nous y sommes restés trois jours et nous nous sommes bien régalés et amusés. Nous avons aussi fait de longues balades dans cette campagne bien boisée. Une remise ne forme, en quelque sorte.... Mais le « Grand Chef photographe » n'a pas été à la hauteur car il n'a jamais pris l'appareil photo dans le village, et pan sur le bec !

Ensuite, nous quittons cette belle campagne pour rejoindre la côte. En effet, si petit qu'il soit, l'Uruguay est bien fourni en côtes. Le pays s'étire sur 450 km sur l'estuaire du Rio de la Plata et sur 228 km le long de l'Océan Atlantique.
 
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Colonia del Sacremento
(29 000 hab.)

Tout d'abord, nous avons eu très, très froid et il pleuvait..... et Valérie qui pensait sortir ses shorts....

Quel dommage ce temps, cette petite ville est tellement belle et si pleine de 22_colonia.jpgcharme. C'est une ville coloniale fondée par les Portugais en 1680. Elle est située sur le Rio de la Plata. La ville se compose de quartiers modernes plutot bien réalisés avec de larges voies de circulation et des espaces verts. Mais Colonia c'est surtout sa vieille ville qu'il faut voir. Cette cité n'a pas changée depuis sa création. Elle est216_aguas_dulces.jpg magnifique et son authenticité nous plonge tout de suite dans le passé. Ses ruelles pavées, bien glissantes sous la pluie, nous conduisent des murailles un peu délabrées, à une jolie église, à la petite et si jolie Plaza Mayor avec ses orangers bien chargés, à la maison de l'Amiral Brown, à un tout petit port ou encore au couvent ! Et dans bien d'autres bons endroits aussi. Cette ville est classée dans le Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco.

A Colonia, nous avons eu la joie de retrouver nos amis Belges, vous vous souvenez, Annémie et Hendrik, dans un supermarché de la ville. C'est incroyable ces rencontres du hasard. Nous étions très heureux de nous retrouver une nouvelle fois. Nous sommes donc allés nous installer à leur bivouac, en rase campagne, au bord du fleuve, c'était magnifique et nous avons passé la soirée ensemble. Hendrik et Annémie ont un gros camion pour voyager. Il est très beau et s'appelle « Bumper », . Ils ont acheté ce camion à l'armée danoise, puis ils ont acheté un container et ont transformé le tout en un magnifique lieu à vivre. Ils ont tout fait tous les deux en travaillant tous les jours pendant 4 mois. Jules est tout petit à côté de ce « monstre » et d'ailleurs on se met toujours derrière lui car Jules en a une peur bleue ! C'est vraiment une « belle bête » et si votre curiosité est en éveil, eh bien, allez sur leur site et vous verrez ce qu'il en est : www.overlandadventure.be

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Montevideo (1 300 000 hab.)

Nous sommes arrivés dans cette ville avec un froid de voleur, de la pluie et beaucoup de vent. Il n'y avait aucun camping autour de cette ville, alors nous avons décidé d'aller à l'hôtel pendant notre séjour ici. Nous avons pris l'hôtel Ibis, sur « La Rambla » car nous pouvions aussi mettre Jules à l'hôtel. Nous étions très contents car nous avions la wifi et nous avions un tas de courrier à faire. Seulement voilà, très vite, nous avons eu une grosse attaque d'un virus que Norton n'a pas maîtrisé complètement et nous nous sommes retrouvés sans messagerie. Galére !

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La ville de Montevideo fut fondée en 1724 par les Espagnols. Elle est située sur le Rio de la Plata. Elle fait partie du Mercosur et elle abrite le siège de nombreuses institutions internationales. C'est une ville moderne où les immeubles qui pointent leur cime vers le ciel sont nombreux mais pas toujours très beaux. Parfois, ils cassent l'harmonie d'un quartier où sont essentiellement implantés de .petits édifices coloniaux. On peut aussi voir des édifices comme on en voit dans les grandes villes françaises ou espagnoles ou encore quelques édifices futuristes. La grande Plaza Independancia avec la statue du Général Artigas, le Libertador, comporte des bâtiments de tous styles. Certains gâchent tout de même le paysage.... De cette grande place, part l'Avenida du 18 de Julio qui traverse toute la ville. C'est le Centre des affaires et du commerce. La ville est bien verte, elle compte 200 hectares d'espaces verts.

La vieille ville, bâtie sur une péninsule bordée par le port, est très intéressante et présente 38_montevideo.jpgde bien jolis quartiers où les édifices sont de 40_montevideo.jpgstyle colonial. La Plaza Zabala où trône sur son cheval le Général du même nom, est bien accueil-lante avec tous ses beaux arbres, repères d'oiseaux magnifi-ques et très bavards. Nous avons eu plaisir à voir au cours de nos ballades dans les rues, un marché comme on peut en voir en France et nous l'avons visité de fond en comble avec délectation. Dommage, nous n'avions besoin de rien...

Le quartier Viejo fourmille de tout : de gens, de boutiques, d'étalages en tout genre où les produits « made in Asia » ne manquent, de cafés, d'antiquaires, etc.... Ce quartier 32_montevideo.jpgest constitué uniquement d'édifices colo47_montevideo.jpgniaux, lesquels ne sont pas toujours en très bon état mais ne sont pas non plus trop déla-brés. Ce quartier conduit au Palacio Legislativo qui regroupe le Sénat et l'Assemblée Nationale. Ce bâtiment recouvert de marbre est un peu grossier à notre goût.

Environ 40 % de la population du pays vit à Montevideo. Beaucoup de circulation dans la ville, mais ici les automobilistes sont très calmes cela change de l'Argentine. En se promenant dans cette ville moderne, nous sommes parfois un peu surpris d'y voir autant de voitures à cheval et d'autobus d'un autre temps. 

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Montevideo est aussi une station balnéaire et elle a de quoi l'être avec ses 22 kilomètres de plages de sable blanc, bordées par une promenade longeant le fleuve et parfois s'enfonçant dans de beaux espaces verts, avant de retrouver le fleuve et ainsi de suite. Dommage, là-aussi, que « La Rambla » soit de style «Costa Brava».

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En quittant Montevideo, nous continuons notre chemin en longeant la côte. C'est un défilé de magnifiques plages avec ici et là de bien jolies petites stations balnéaires. Nous avons bien apprécié Piriapolis, nichée au fond d'une baie, avec une bien jolie Rambla.

Punta del Este

Punta del Este est construite sur une presqu'île très étroite et longue. Cette presqu'île marque la limite des eaux du Rio de la Plata et de l'Océan. C'est une station balnéaire, très mode, et très appréciée de l'élite Sud Américaine mais surtout des Portenos. Cette ville attire aussi de nombreuses célébrités internationales et d'aristocrates européens, nous dit-on ici. Nous on veut bien ! En Argentine, les gens nous ont fait tout un « plat » de cette station.... Nous, nous avons eu l'impression d'être sur les plus mauvais endroits de la Costa Brava. Punta 70_punta_del_este.jpg
del Este, petite ville l'hiver, devient une énorme cité quand vient la saison des vacances. C'est vrai, que les plages ici sont très belles et très grandes, que se soit la plage sur le Rio de la Plata ou celle sur l'Océan, si on aime les plages on ne peut que se régalait ici. Ces plages font des kilomètres. Mais ce front de mer est vraiment laid. De plus, d'une façon générale, les bâtiments construits sur les plages ou à l'intérieur de la ville ne sont pas de la meilleure architecture moderne que l'on puisse trouver, à quelques exceptions près. Nous avons visité cette ville alors qu'elle était vide, donc un peu morte. La ville comporte énormément d'hôtels, de beaux magasins et restaurants, les boites de nuit fourmillent. Dans certaines zones de la ville, nous pouvons voir des propriétés extraordinaires, aussi bien que sur la Côte d'Azur. Vous l'aurez compris, cette ville est très chère. Punta reçoit de nombreux Congrès et Festivals internatinaux.

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Le port est assez joli et on peut y voir quelques beaux bateaux et les bateaux des pêcheurs sont, eux-aussi, bien jolis. On peut également voir des loups de mer aux gueules bien sympathiques, et nous, nous les adorons ces petites bêtes et à tel point que, pratiquement, nous faisons une photo de chacun d'eux, quel boulot ! 

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Le vent violent que nous avons eu pour visiter cette ville, nous a permis de voir des vagues énormes. La rencontre des eaux du fleuve et de l'océan, nous donnait des vagues dans deux directions et le choc entre ces vagues produisait, par leur violence, des gerbes d'eau qui passaient la rambarde et finissaient sur le trottoir d'en face malgré la large avenue. C'était tout mouillé mais beau ! 

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Ensuite, les villes balnéaires se suivent mais ne se ressemblent pas forcément. Nous avons apprécié Jose Ignacio, charmant petit village au bord d'une grande plage. Nous nous y sommes arrêtés et y avons bivouaquer à la petite station service du village. Nous y avons reçu un accueil très chaleureux et nous avons pu disposer de l'électricité. 

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La campagne est si belle dans ce pays, que nous retournons y faire un tour. Nous la trouvons vraiment très belle, si douce, si calme et tellement propre ou plutôt tellement soignée et l'on s'y sent si bien. Nous allons jusqu'à la la ville de Rocha. Cette ville au coeur d'une grande région agricole, est la capitale provinciale. Tout y est de la même hauteur. De beaux petits bâtiments coloniaux qui parfois jouent avec les couleurs. Les rues sont très agréables pour se promener. Beaucoup de commerces en tout genre. Il y a plus de vélos et de motos que de voitures. C'est beau, mais nous avons toujours aussi froid ! 

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C'est en allant retrouver l'océan que nous poursuivons notre route. Nous sommes tout contents car ce soir nous retrouverons nos amis Belges à la Paloma. Autre petite station balnéaire bien sympa et toute mignonne avec son immense plage et ses grands espaces boisés. Nous allons nous installer au camping « La Aguada » où sont nos amis. C'est un immense parc au bord de l'océan. Nous sommes les seuls. 207_la_paloma.jpg
Nous passons de bons moments tous les quatre ensemble. Un midi, nous nous sommes fait un bon BBQ et avons déjeuné dehors, il y avait du soleil, mais comme il ne faisait vraiment pas chaud à cause du vent, nous avons déjeuné avec nos « doudounes » et quand on se sentait un peu « froid » on allait faire une petite pause près du feu qui faisait de belles flambées avec toutes les pommes de pin que nous mettions dessus. Joli moment ! Et puis, bonne nouvelle, Hendrik, qui est informaticien, nous a retrouvé toute notre messagerie, heureux nous sommes !

Nous n'avons pas encore fini notre ballade dans ce pays. On peut dire ballade, car ce pays est si petit qu'à chaque fois que l'on fait une visite quelque part, ce n'est jamais très loin. En tout cas, il y a un endroit que nous n'oublierons jamais, c'est le petit village de Cabo Polonia, une petite merveille située au bord de l'eau. Nous y sommes allés avec nos amis. On ne peut y accéder qu'avec un véhicule 4X4 équipé 186_cabo_polonia.jpg
pour le sable ou en bateau. Nous sommes donc tous allés avec nos scooter et moto à l'embranchement de ce chemin (40 Km du camping) et avons pris un gros véhicule Ford pour nous conduire au village. En effet, le chemin qui y mène est dans un environnement de petites dunes sur lesquelles poussent une végétation de feuillus pas très haute et des herbes hautes. Dans ces dunes on peut voir des vaches paitrent, on ne sait quoi.... Ensuite, il y a encore une distance à couvrir par la plage. Tout doucement, le village se laisse découvrir de loin. Il est tout blanc et cette couleur ajoutée à celle du sable, de l'eau, du ciel, donne un fondu enchaîné de couleurs un peu magique et nous avons de la chance, le ciel est bleu et il ne fait pas trop froid, mais surtout il n'y a pas de vent.

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La découverte de ce village est un vrai plaisir et nous plonge à une autre époque du passé. Dans ce village, il y a quelques habitants, mais beaucoup de maisons, ou plutôt des cabanons, dont beaucoup sont fermés. Cela ne nous gène pas tant il est 126_cabo_polonia.jpgagréable de découvrir ce village sans être dérangé par des bruits humains. Nous passons de cabanons en cabanons, tous plus originaux et surprenants, les uns que les autres, tant par leur forme, leur matériaux que par leur couleur. Certains sont construits à-même les rochers. La rue principale est bien charmante avec ses petites maisons/cabanes, sa petite église tout176_cabo_polonia.jpge blanche et bien timide, c'est à peine si l'on voit la croix. Une petite plage bordée de quelques restaurants invite à la détente avec des hamacs installés à leur terrasse. Un joli petit phare agrémente une des pointes du village. Eh bien oui, tout est petit dans ce petit village de ce petit pays... Ensuite nous longeons la côte et nous nous retrouvons, on peut dire, nez-à-nez, avec une grosse colonie de loups de mer, un enchantement. Tout au long des petits chemins qui longent la côte parmi des massifs rocheux, nous ne marchons que sur un lit de coquilles de moules. 

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Nous avons beaucoup de mal à nous écarter de tout ce qui nous entoure. Pour ne pas rompre trop vite le charme de ce moment, nous allons déjeuner à l'un des « petits » restaurants pour déguster eh bien oui, des moules et nous avons pu déjeuner en terrasse, au soleil et sans « doudounes ». Au cours du déjeuner, nous avons eu le spectacle des dauphins et des loups de mer. Quel moment !

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Cela a été très dure de quitter un tel endroit qui dégage un charme fou......

Nous finissons notre périple en Uruguay en visitant deux autres villages «cabanons», eux aussi très charmants et avec des plages exceptionnelles bordées de dunes. Ce sont aussi des villages plus peuplés en hiver que Cabo Polonia. Dommage, le temps n'était pas avec nous et au menu c'était brouillard à volonté ! 

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Nous passons notre dernier jour en Uruguay à Chuy, ville frontière avec le Brésil. C'est une ville duty-free, donc pleine de boutiques. L'Uruguay n'est pas un pays avec une beauté « fracassante » comme en Argentine et au Chili, mais c'est un beau pays et surtout c'est un pays plein de charme et d'une douceur infinie. Tout respire le calme et la tranquilité ici. Les gens sont adorables et plein d'attention envers les autres. Souvent, en nous prenant l'épaule, ils nous demandaient si tout allait bien et nous disaient que si on avait besoin de quoique que ce soit, de ne pas se gêner.

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Ce n'est pas un pays où l'on peut voir la richesse et le luxe explosaient tout d'un coup dans de rares villes, comme en Argentine, ou alors à moindre mesure comme à Punta del Este, mais c'est un pays où la pauvreté, quand elle est là, n'atteint pas, herureusement, la dimension de celle que l'on peut trouver en Argentine et au Chili. Il est dommage que l'on ne parle pas plus de ce pays et qu'il soit autant négligé par les éditeurs de guides touristiques. N'hésitez pas, venez en Uruguay mais évitez d'y venir en hiver. 

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Et maintenant nous vous emmenons pour quelques mois au Brésil !